Nous vivons une étrange époque – le poids des mots est régulièrement utilisé en faisant abstraction de leur sens réel et de leur signification …
Au sommet de la pyramide – « opération spéciale » en lieu et place de « guerre ».
Et que dire de l’actuelle « pénurie » qui était censée ne pas exister ?
Pourtant la définition du dictionnaire (Le ROBERT) est simple et claire : Manque de ce qui est nécessaire.
Force-nous a été de constater que nous manquons de ce qui est nécessaire à faire avancer nos automobiles.
Pourquoi ? Sans doute ceux qui s’expriment en déviant le sens des mots pensent ils faire preuve d’une habile communication ?
Peut-être pensent ils masquer la réalité ou tout au moins en minimiser la vérité ?
En termes de recrutement il peut-être tentant de vouloir jouer de cette forme d’expression et d’user d’artifices verbaux pour rendre « la mariée plus belle qu’elle n’est ».
L’exercice me semble être à proscrire absolument !
Le « parler vrai » a un impact positif indéniable.
A contrario l’expression trop calculée et biaisée se détecte rapidement et sème un doute légitime dans l’esprit de celui qui l’entend. Quel est la réalité à retenir de ce discours trop bien maitrisé ? Quelle est la dose de sincérité et de manipulation ou d’influence ?
Nous lisons, entendons partout que les salariés, les candidats sont en quête de sens.
Cela débute impérativement par le respect du sens des mots et de leur bon usage dans notre communication.
C’est également user d’un « parler vrai » dans un langage qui puisse être réellement compris par notre interlocuteur.
Dans toute démarche de recrutement le « parler vrai » représente la marque de la sincérité et donne du sens … il invite à un véritable engagement (en connaissance de cause).
Pierre TRIAU